«Laisser au vestiaire»
Derrière le masque, derrière le vêtement, que reste-t-il? Ce vêtement qui cache finalement le territoire que l’on met une vie à arpenter. Cette armure qu’il convient de «Laisser au vestiaire» afin d’établir le vrai dialogue avec l’autre. Alors surgit le besoin de faire et de défaire. Faire un manteau et le défaire fil par fil. La peinture demeure comme source de la lumière qu’on y découvre.
Il y a un paradoxe dans ce travail du vêtement et de la peinture. Ce paradoxe relève d’un double et indissoluble mouvement de destruction et de création. Cette déconstruction puis la reconstruction ne s’attache pas à la forme mais au principe contenu dans la forme. De ce travail ne demeure que la ligne sinueuse fusionnant le corps .